10 conseils pour une conduite économique et plus écologique

10 conseils pour une conduite économique et plus écologique

10 conseils pour une conduite économique et plus écologique

Un sondage publié fin septembre par le magazine Touring révèle que 4 conducteurs sur 10 ne savent pas ce qu’est l’éco-conduite. Pourtant, une conduite écologique permettrait d’économiser jusqu’à 1,5 litre de carburant tous les 100 km. Pour 15.000 km, cela représenterait une économie de plus de 300 euros par an, soit un billet d’avion ! Voici donc 10 conseils pour vous aider à économiser tout en gagnant de l’argent.

 

  1. Entretenir son véhicule

Il est capital de contrôler la pression des pneus chaque mois : outre le danger qu’ils représentent sur la route par la perte d’adhérence, des pneus sous-gonflés peuvent augmenter la consommation de carburant de presque 10% (voir notre dossier sur la pression des pneus). Il est aussi important de changer régulièrement les filtres (à air, à huile…) , de vérifier le niveau d’huile et penser à la vidange annuelle.

 

  1. Boîtes manuelles : passez à la vitesse supérieure

Si l’on ne change pas de vitesse lors d’une accélération trop longue, le moteur tourne trop vite et donc consomme plus. Pour chaque rapport de vitesses il existe un régime moteur maximum exprimé en tours / minute. Il est autour de 2 000 tr/min pour les véhicules Diesel et 2 500 tr/min pour ceux à essence. Pousser constamment le moteur au-delà de cette limite, c’est augmenter la consommation du véhicule de jusqu’à 30 %. Cela peut représenter plus de 2 litres de carburant aux 100 km et induire plus d’émissions de CO2 et de polluants.

 

  1. Garder une vitesse constante… et réduite

Toute accélération brutale est synonyme de forte consommation de carburant. De même, un freinage brusque montre que l’on a roulé trop vite avant et que du carburant a été consommé inutilement (et peut-être une distance de sécurité insuffisante…). Généralement, sur un parcours, toute variation de vitesse contribue à augmenter la consommation de carburant. Retenons aussi que diminuer sa vitesse de 10 km/h permet d’économiser jusqu’à 1 litre de carburant tous les 100km.

 

  1. Anticiper le trafic pour une conduite souple

Pour économiser du carburant et pour la sécurité de tous, il est important d’anticiper : piétons s’apprêtant à traverser, voiture pouvant freiner, feu passant au rouge… Pour ne pas être pris au dépourvu, il est important de regarder au loin et de ralentir de la manière la plus douce possible en utilisant le principe du rétrogradage et du frein moteur. Un bon freinage anticipé conduit à s’arrêter presque sans avoir utilisé les freins.

 

  1. Éteindre le moteur du véhicule lorsqu’on est à l’arrêt

Chargement de passagers, coup de fil en stationnement … :  dès que l’arrêt dépasse 2 minutes, il vaut mieux couper son moteur. Un moteur qui tourne inutilement consomme du carburant inutilement et pollue. Attention toutefois : nous parlons ici de véritables arrêts, même s’ils sont courts. A contrario, couper son moteur en pleine circulation est très dangereux sauf si votre voiture est équipée d’une fonction start & stop qui coupe automatiquement le moteur après quelques secondes d’arrêt et le redémarre dès que la pédale de frein est relâchée.

 

  1. Au démarrage, attendre que le moteur soit chaud 

À froid, le moteur s’use davantage. Selon l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, la surconsommation de carburant peut atteindre en ville + 45 % sur le 1er km et + 25 % sur le second. De plus, les émissions de polluants augmentent durant les premiers kilomètres. Notre recommandation : démarrer le moteur sans appuyer sur la pédale d’accélération puis rouler à vitesse modérée en accélérant progressivement au cours des 5 premiers kilomètres.

 

  1. Consommez la climatisation avec modération

La climatisation est gourmande en carburant. Ainsi, à 25°C et par temps clair, pour un réglage à 20°C : en ville, c’est en moyenne +20 % de carburant ; sur route et autoroute, la surconsommation est d’environ 6 %. L’utilisation de la climatisation entraîne aussi une augmentation de la pollution (monoxyde de carbone, hydrocarbures et oxydes d’azote pour les moteurs à essence ; NOx et particules pour les moteurs Diesel).

 

  1. Alléger son véhicule et veiller à l’aérodynamique

Plus le véhicule sera chargé, plus la consommation sera élevée. A titre d’exemple, 100 kg supplémentaires entraînent une surconsommation de 5%. Par ailleurs, attention aux barres, coffres de toit, porte-vélos… qui augmentent la résistance à l’air et donc la consommation. Une galerie vide oppose une résistance aérodynamique qui augmente la consommation de jusque 10 %. Lorsque qu’elle est chargée, la forme des objets fixés ainsi que leur poids portent la surconsommation à 15 %.

 

  1. S’appuyer sur les instruments de bord 

Le compte-tours plutôt que l’oreille, l’ordinateur de bord pour surveiller sa consommation., le régulateur de vitesse pour rouler à vitesse constante… les instruments de bord sont les alliés d’une basse consommation.

 

  1. Lutter contre les idées reçues comme l’usage du point mort

Mettre son véhicule au point mort en pensant économiser du carburant est extrêmement dangereux. Un véhicule est au point mort lorsque le moteur n’est plus en prise avec les roues, soit parce qu’aucune vitesse n’est engagée soit parce que vous gardez le pied sur l’embrayage. C’est la position de la boîte de vitesse où le moteur est « découplé » des roues. Ces dernières tournent dans le vide. En cas de freinage d’urgence, une voiture au point mort est très difficile à arrêter. De plus, le circuit de freinage a besoin du moteur pour fonctionner correctement. Rouler au point mort est donc à exclure totalement, surtout dans une descente, même légère.

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